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LES CLOCHES ONT 100 ANS

L’église de Mairy disposait de trois cloches. Elles pesaient : la plus grosse, 1049 kg, la moyenne, 737 kg et la petite, 506 kg. Toutes trois portaient l’inscription suivante : Sit nomen Domini benedictum – faites à Metz par Frois Lis Glatigny en 1822 – J’ai été fondue par les soins de MM. Les Maire, adjoint et membres des Conseils de Commune et de fabrique de Mairy et bénie par M. Warin, curé de la paroisse.

L’église de Mainville n’avait qu’une cloche refondue vers 1834.

Ces cloches sont déposées par les Allemands en avril 1917 « aidés » dans cette tâche par les anciens du village. Elles sont restées exposées plusieurs jours au pied du clocher avant d’être enlevées par les Allemands et expédiées en Allemagne pour y être fondues.

Des soldats allemands posent devant la cloche de l’église de Mainville



L’abbé Achille CLAUDON, curé de Mairy, l’air consterné, pose avec quelques anciens du village derrière les cloches, presque séculaires, avant leur enlèvement.



Mme HEDIN Marie Catherine, sœur de l’abbé CLAUDON, entourée de ses enfants, Achille, qui sera Maire de Mairy-Mainville, et Cécile.


1923

Les nouvelles cloches

Par décision du 22 janvier 1923, le conseil municipal confie la fabrication des nouvelles cloches à la fonderie de Blanc-Misseron.


Avant sa mise en place et sa bénédiction, la cloche de l’église de Mainville, baptisée « FRANCE », est exposée dans le chœur de l’église.



A Mairy, les trois cloches. A gauche, la plus petite, Jeanne d’Arc. Au centre , Victoire et à droite, la plus grosse, France




Les trois cloches portent, en relief, les inscriptions suivantes :

Cloche de Mairy fondue à Blanc-Misseron

J’appartiens à la commune de Mairy

Je m’appelle Jeanne d’Arc.

J’ai été fondue en 1923 à la fonderie de Blanc-Misseron

à la demande du conseil municipal sous la présidence

de M. Geliot Eugène , Maire et M. Collin Emile, Adjoint.

J’ai été bénite par l’abbé Claudon, curé de Mairy depuis 1889.

J’ai eu pour parrain Auguste Charue et pour marraine Lucie Storhaye.

Entre ciel et terre, j’appelle les vivants et pleure les morts

Cloche de Mairy fondue à Blanc-Misseron

J’appartiens à la commune de Mairy

Je m’appelle Victoire.

J’ai été fondue en 1923 à la fonderie de Blanc-Misseron

à la demande du conseil municipal sous la présidence

de M. Geliot Eugène , Maire et M. Collin Emile, Adjoint.

J’ai été bénite par l’abbé Claudon, curé de Mairy depuis 1889.

J’ai eu pour parrain Eugène Brouet et pour marraine Simone Mathieu.

Entre ciel et terre, j’appelle les vivants et pleure les morts

Cloche de Mairy fondue à Blanc-Misseron

J’appartiens à la commune de Mairy

Je m’appelle France.

J’ai été fondue en 1923 à la fonderie de Blanc-Misseron

à la demande du conseil municipal sous la présidence

de M. Geliot Eugène , Maire et M. Collin Emile, Adjoint.

J’ai été bénite par l’abbé Claudon, curé de Mairy depuis 1889.

J’ai eu pour parrain Adrien Becquer et pour marraine Marie Lanher.

Entre ciel et terre, j’appelle les vivants et pleure les morts


Après la bénédiction des cloches, les parrains et marraines posent aux cotés

de l’abbé Claudon.

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